Triste bilan pour une soirée qui aurait dû être « QUE » festive : 16 agents des forces de l’ordre blessés, 12 magasins attaqués, une quinzaine de véhicules dégradés, 148 interpellations dont 108 garde à vue à la disposition de la justice.
Voilà donc où nous mènent des décennies de mépris, d’ignorance et de gentillesse avec des délinquants qui, hier encore s’en sont pris violemment aux forces de l’ordre et à la République.
L’idée qu’ils soient une nouvelle fois laissés libres ou souvent simplement rappelés à la loi est incompréhensible.
Pourtant, force est de constater que notre système peine à sanctionner et à mettre un terme à cette spirale violente qui pollue autant qu’elle déstabilise la vie quotidienne de millions de gens.
Il faut agir. Il faut taper fort. Il faut un plan de lutte contre la délinquance qui ne laisse aucune place à la tolérance.
Trop c’est trop et l’idée même de se le redire est un échec en soi car le mal est identifié et les auteurs souvent multirécidivistes.
Et si l’on imaginait une autre manière de sanctionner ?
Quelques exemples...
Si un délinquant est reconnu coupable, décidons une fois pour toutes une « peine-plancher ».
Une agression physique contre un dépositaire de l’autorité publique ? 5 ans ferme sans remise de peine, perpétuité si le dépositaire décède !
Un outrage contre un dépositaire ? 1 an de Travail d’intérêt général dans un commissariat ou une gendarmerie sous bracelet électronique, 2 ans en prison si le TIG n’est pas réalisé.
Un refus d’obtempérer et un délit de fuite caractérisés ? Annulation du permis de conduire et 2 ans ferme.
Un magasin saccagé et l’auteur identifié ? 2 ans de TIG dans ce magasin, 4 ans ferme si le TIG n’est pas réalisé.
Suppression du principe du « rappel à la loi » en sanctionnant chaque acte répréhensible.
Autant de mesures fermes qui doivent permettre aux auteurs de comprendre que la peur doit changer de camp.
Il m’est de plus en plus insupportable de regarder ces images d’agressions répétées contre des policiers, des gendarmes et de plus en plus d’élus de la République, sans qu’une réaction digne d’un grand pays comme la France ne soit à la hauteur.
Nous sommes à un point où certains territoires s’organisent et décident de plus en plus de défier la République par tous les moyens. Toutes nos failles sont exploitées par ces individus qui ne cesseront leur entreprise violente que si nous avons le courage d’instaurer le principe de la « tolérance zéro ».
Paris, Palavas-les-Flots, Marseille, Nice, Biarritz, Lille, partout, les mêmes problèmes, souvent les mêmes profils.
Agir avec fermeté n’est plus une option, mais une obligation vitale pour éviter que le peuple n’agisse par lui même.
La France de 2020 n’a plus le même visage que celle d’il y a 20 ans. Tachons d’en être réellement conscients...